En ce mois de septembre 2020, je participe pour la seconde fois (oui, je sais, je ne suis pas très assidue) au groupe de blogueurs #HistoiresExpatriées organisé par le blog L’occhio di Lucie , qui permet à des blogueurs, aux 4 coins du monde de se retrouver autour d’une thématique commune.
Le thème de cet article a été proposé par la marraine de ce mois de septembre 2020: Pauline du blog étoile verte.
Ce thème m’a tout de suite inspirée et donc motiver à revenir sur le blog.
Cela fait plus de 18 mois que nous sommes arrivés au Québec et je dois avouer que très rapidement, nous nous sommes projetés sur le long terme pour une principale raison (pas la seule car tellement de choses nous plaisent !) : le rythme.
Le rythme … de vie
En France, nous habitions en région parisienne, travaillions à Paris donc la combo métro-boulot-nounou-dodo était notre quotidien mais tout était normal tant qu’on restait dans cette roue de hamster.
Partir tôt le matin, prendre la merveilleuse ligne du RER A … se rendre à la Défense …manger devant son PC parce que la charge de travail est disproportionnée tout en étant la norme acceptable et acceptée.. courir dans les transports pour ne pas arriver en retard à la garderie … manger … dormir. Avec du recul et une autre perspective, je me rends compte de l’absurdité de ce qui était notre normalité.
Le pire dans tout ça c’est que ce n’est absolument pas cela qui nous a décidé à quitter la France. Nous aimions notre vie, notre rythme dans lequel on arrivait à glisser des activités et sorties. On était bien. Tant qu’on ne connaît pas autre chose, on est forcément satisfait de ce que l’on a.
Non, nous avons quitté la France « juste » parce que l’opportunité s’est présentée et que.. pourquoi pas.
En arrivant au Québec, ce qui nous a toute de suite frappé (juste après le -18°c que l’on s’est pris dans la face en débarquant en janvier ), c’est le rythme de vie.
Attention, avant de poursuivre, je précise que nous travaillons tous les deux dans l’informatique donc avec des horaires de bureaux. Mon expérience ne sera vraisemblablement pas la même que quelqu’un travaillant dans la restauration.
En France, avec un statut cadre, je ne connaissais pas les 35h. Pendant de longues années, je travaillais de 6h à 17h avec 1h de transport en commun.
Ici, déjà, on me propose un contrat de 35h. La blague. La dernière fois que j’ai été à 35h était à 18 ans lors d’un job étudiant.
Forcément, cette simple différence fait TOUTE la différence. Je fais 7-16h (donc 1 h supp’ déclarée), je mets entre 20 et 30 mn (40 mn en heure de pointe !) pour aller travailler en voiture.
Ces nouveaux horaires me permettent donc de voir ma fille le matin ET le soir. Je la récupère à 16h30 max et donc à 16h45 on est à la maison.
C’est vraiment une nouveauté pour moi. Avant, je ne la voyais que le soir et ce n’était pas vraiment en toute détente car en la récupérant à 18h30, entre la douche, le dîner et la fatigue, cela donne une maman peu disponible pour profiter calmement.
Désormais, avecM.Ours, nous apprécions vraiment notre nouveau rythme de vie car au lieu d’une courte soirée fatigués, nous avons 4 soirées sereines dans la soirée :
- Le moment balade au parc de sortant de la garderie
- Le moment à 3 jusqu’à ce que la petite aille au lit
- Le moment à 2 après le coucher de Mlle
- Le moment solo ou chacun vaque à ses occupations (séries pour moi, jeux vidéos pour M.ours)
Bref, notre vie ne tourne plus autour du travail et rien que pour ça, nous avons la certitude que si jamais nous devions rentrer en France, ce ne serait pas en région parisienne.
Le rythme… au travail
Quand on a commencé nos boulots, on a vite été frappés voire perturbés par le rythme au travail.
Déjà, la priorité est donné à la vie personnelle. Donc contrairement à la France, ce n’est pas mal vu de ne pas pouvoir travailler car un enfant est malade.. ce n’est pas mal vu pour un Directeur de partir en même temps, ou avant ses équipes …ce n’est pas ma vu de partir à 15h… Bref, il n’y a pas cette dictature silencieuse du présentéisme.
En tant que bons cadres parisiens, nos débuts on été marqués par notre volonté de manger devant le PC , se faire rappeler qu’il était l’heure de quitter le bureau, regarder nos montres en voyant ls collègues arriver ou partir.. #mauditfrancais.
Mais ça, c’était avant. Car très vite, on se rend compte ici que la charge de travail est mesurée. C’est-à-dire qu’il n’y a pas de deadline imposée qui impose implicitement du travail à la maison (car c’est sous-entendu que si le travail n’est pas achevé, c’est que l’on est incompétent et certainement pas que ce n’était pas réaliste), il n’y a pas de surcharge régulière de travail (sauf échéance spécifique bien sûr). L’essentiel est que chacun fasse son travail dans les délais, pas le temps de présence au bureau.
Attention, ce point positif peut aussi avoir son revers. En étant habitué à être speed en permanence, on a une productivité qui peut s’avérer frustrante ici. En effet, on peut se retrouver rapidement à cours de « job » et donc à tourner en rond. #onnepeutpastoutavoir
Au rythme… de la météo.
Lors de notre 1er printemps, nous étions amusés de constater qu’aux 1ers rayons de soleil, nos voisins faisaient péter le barbec’, sortaient faire du kayak, tous les enfants étaient dehors, les voisins sur leur porche à prendre l’apéro, comme si c’était le dernier jour de soleil. « Alors on vit chaque jour comme le dernier pa la pa pa » Oops, je m’égare!
Et bien, je dois dire que cette année, nous nous sentons québécois car nous avons intégré ce concept ! En effet, la météo est tellement changeante d’un jour à l’autre que, comme on s’amuse à le dire avec M.Ours « on ne procrastine pas avec le soleil ». Il peut en effet pleuvoir toute la semaine, faire super beau samedi matin et averse jusqu’au dimanche soir. La fenêtre de tir est donc petite, il ne faut pas la louper : une matinée au Parc de la Jacques Cartier, une randonnée, une balade en bord de rivière … bref, il faut profiter !
J’aurais tellement d’autres points à aborder (Au rythme des saisons…) que ce ne serait plus un article de blog, mais un roman alors je vais en rester là.
Et vous, que pensez-vous du rythme au Québec ?
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15 Comments
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Wouah la révolution de ne pas faire de présentéisme, ça doit être tellement agréable ! Par contre la météo j’aurais un peu plus de mal à m’y faire je croire 😛
La différence de mentalité au travail est étonnante et très appréciable. Pour le froid, je pense être la personne la plus frileuse au monde (oui, j’ai froid même en Thaïlande!) et je dois dire qu’avant notre venue;, je frôlais la crise d’angoisse.
ET bien, ce qu’on dit est vrai: ce n’est pas le même froid qu’en France. J’ai moins froid par -15 ici que par 3 à Paris. Vraiment.Le fait que le temps soit sec fait vraiment toute la différence. EN plus, même avec 20 cm de neige, la vie continue comme si de rien n’était.
« On ne procrastine pas avec le soleil », c’est joli comme phrase ! 🙂 Et je suppose tellement vrai lorsqu’on vit des hivers intenses comme au Canada 🙂 C’est fou comme la météo peut influencer notre rythme de vie. En Espagne, tu ne verras personne dans la rue les jours de grosse chaleur. Les gens commencent à sortir vers 21h quand c’est vivable de se balader 🙂
Oui. C’est marrant car en France la météo ne définissait pas notre planning. Pour notre 1ère année ici, on était un peu moqueur. Pour notre 2e été on a pris le pli.
C’est marrant car c’est après six mois à Paris dans un job de bureau que j’ai décidé de repartir à l’étranger et que l’idée de vivre en France m’a abandonnée ! Dans mon domaine le travail se fait à Paris et ce rythme de vie m’est apparu comme improbable, j’ai fui ! Je te comprends grandement.
En quittant la France, je n’ai pas fuit la vie parisienne mais ouf.. quand on en sort, on prend les autres pour des fous…ou masos. Je ris quand on me demande si la France me manque!
une fois qu’on a quitte l’IDf et la ligne a du rer et ses odeurs, retards incivilites et j’EN PASSE JE NE PENSE pas qu’ON Y RETOURNE ! On devait venir au quebec cet ete….PARTIE REMISE.
Et les grèves!!! Nous avons quittés la France en pleine crise des gilets jaunes. Hum.. c’est bien le vivre.. de loin§
Je te souhaite de découvrir le Québec. Je l’adore déja alors que je sais que je n’en connais qu’une infime partie.
JE comprends quand tu parles du fait de voir ta fille le soir. Mon fils est entre en cp, mais avec le bus, il rentre a la maison vers 17h, le coucher etant a 20h, entre le diner, la douche, les devoirs, ca laisse peu de temps pour jouer ou passer un vrai moment ensemble. Maintenant j’attends les weekends avec davantage impatience.
Un pur bonheur. Mais bizarrement quand on est dans le rythme « fou », on est déja super content des 10 mn au calme avant le coucher. Triste réalité pour beaucoup mais après tout il n’y a pas de petits bonheurs!!
Même s’ils sont rares il ne faut pas négliger ces instants.
Très intéressant de voir ces différences de rythme et de vision ! C’est super que vous ayez trouvé cet équilibre.
Oui, on est vraiment heureux et sereins. C’est drôle en effet de voir que ton article reflétait quasi l’opposé au niveau rythme de vie. Mais l’essentiel c’est de s’y retrouver!