Green Life – Mes fails 2019

)Depuis mars 2019, j’ai pris conscience qu’il fallait que j’agisse à mon niveau pour la planète et pour ma santé.
Cette prise de conscience s’est traduit par la mise en place de gestes simples, et que, ma famille et moi-avons réussi à maintenir au quotidien. Si vous souhaitez démarrer, vous pouvez vous inspirez de mes 10 gestes pour commencer.

Nous ne sommes pas parfaits (et ne le seront jamais) mais nos efforts se ressentent sur la taille de nos poubelles, nos habitudes d’achats, nos finances.. bref.

En revanche, tout ne s’est pas déroulé comme prévu. En cette période de bilan annuel, il est temps de lister mes fails 2019.

Il s’agit d’échecs car à la base, je privilégie l’achat d’occasion, par le biais du marketplace , de facebook ou encore des ressourceries/Emmaüs et autres magasins d’occasion, mais parfois, tout ne se passe pas comme prévu.

1. Achat d’un grille-pain

Certain diront que ce n’est pas un achat vital, et ils auront raison. Néanmoins, une tranche de pain maison grillé le dimanche matin est un plaisir que nous avions envie de retrouver.

• Premier essai : achat d’un petit grille-pain à la ressourcerie. Pas esthétique du tout mais ce n’était pas un critère important pour nous.

Dès le retour à la maison, on l’essaye : les fentes sont trop étroites pour les tranches de muffins anglais maison.  On le garde un peu mais on ne s’en servira plus.

• Deuxième essai : lendemain de Noel, je trouve un modèle plus grand,  pas cher sur Marketplace. Il est joli, grand, mais pas très propre. J’essaye de le nettoyer, mais plus je frotte, plus je me dis que je n’arriverais pas à nettoyer les miettes collées au fond et en plus, ça me dégoûte !!

Voila comment j’imagine l’ancienne propriétaire 

 

J’abdique, je mets les 2 grilles-pains dans un sac à donner à la ressourcerie (magasin d’occasion à but non lucratif) et file en acheter un neuf.

 

2. Dentifrice pour mon conjoint

Je fabrique mon dentifrice maison depuis 8 mois. J’ai testé différentes recettes et je pense avoir enfin trouvé la bonne.

Mon conjoint a mis du temps à tester le dentifrice maison, surtout parce que j’attendais de trouver LA recette.

Quand j’ai pensé l’avoir trouvée, il l’a testée et adoptée. Malheureusement, au bout d’environ une semaine, le dentifrice a commencé à irriter les gencives .

Avec du recul, je pense que je n’avais pas mis assez de conservateur Cosgard et trop de bicarbonate.

Il est donc repassé au dentifrice du commerce en attendant que je valide sur la durée THE recette . J’ai enfin trouvé le bon dosage. Quand j’aurais fini mon pot, je mettrais la recette sur le blog.

Il pourra la tester quand il aura fini les tubes du commerce.

 

3. Des collants pour ma fille

J’habille ma fille d’occasion depuis longtemps. On trouve vraiment de très beaux vêtements, de bonne qualité , en bon état, à petits prix. Ce n’est cependant pas un geste lié à ma démarche depuis mars car je le faisais déjà avant pour des raisons économiques  Mais j’alternais magasins et vêtements d’occasion.

En revanche, depuis mars, j’évite les magasins, sauf pour les culottes.

Un article m’a obligé à retourner en magasin pour elle car j’ai  été incapable d’en trouver d’occasion : le collant. J’ai écumé les sites et magasins d’occasions depuis des mois, en vain. Je n’ai donc pas eu le choix, mais cela m’a quand même perturbé de les mettre dans mon caddie.

 

 

Je vous ai présenté les fails involontaires, mais il y aussi les fails assumés. (et oui, on n’est vraiment pas parfaits!)

4. Acheter des canettes et des jus

On a grandement diminué l’achat d’articles individuels ou sur emballés ou en plastique. MAIS il nous arrive encore d’acheter des canettes (très très rare), des bouteilles de sodas (rare) ou  des jus en bouteille plastiques (moins rare).

Il faut dire que les jus en bouteilles en verre sont extrêmement rare (et/ou très chers) au Canada, alors ce sont des achats non verts amplement assumés : on aime le jus. Même si pour des raisons nutritionnelles, on en diminue quand même notre consommation.

Pour les sodas, c’est suffisamment occasionnels pour ne pas culpabiliser.

 

5. Acheter une carafe « en plastique »

Depuis mars, on tourne avec 2 carafes d’eau du robinet filtrées avec nos perles en céramique.

Dernièrement, j’ai cassé l’une des carafes. Il a fallu en racheter une.

Je cherchais initialement une carafe en verre mais compte tenu de ma maladresse , j’ai opté pour une carafe en plastique. Cela n’a pas été un choix facile car je suis resté 15 minutes dans le rayon à osciller entre la carafe en verre et celle en plastique, poser l’une, prendre l’autre, puis revenir à la première…

Un beau cas de conscience mais finalement.. plastique..et neuf en plus. Je ne me vois pas acheter une carafe plastique d’occasion.

Je pense quand devoir racheter une carafe en verre car j’ai l’impression que les perles en céramiques que j’utilise sont plus efficaces dans du verre.

Au pire, je garderais la carafe en plastique comme récipient pour faire mes savons SAF (et oui, depuis cet été, je fabrique mes savons !)

 

6. Mc do et cie

On a drastiquement réduit notre consommation de plats à emporter car c’est très générateur de déchet. On ne prend plus les couverts en pailles, on a réduit la fréquence MAIS nous n’avons pas arrêté.

Oui, on sait, on devrait, mais cela reste un plaisir que l’on a décidé de maintenir, sans pression ni culpabilité (hormis sur la balance).

7. Prendre l’avion

On le sait que trop bien : un vol en avion représente une empreinte carbone considérable (Selon ce calcul, un aller-retour Paris-New York correspondrait à environ un quart de l’empreinte carbone annuelle totale d’un Français, extrait Wikipedia).

Mais non, nous n’arrêterons pas de voyager, c’est l’un de nos plaisirs, voir passion!  Nous avons toutefois modifié notre consommation sur place lors des voyages pour réduire nos déchets, et c’est déjà bien. D’ailleurs, pour la 1ère fois, j’ai voyagé avec une trousse de toilette 100% zéro déchet.

J’espère que cet article vous aidera à vous décomplexer sur vos « fails », assumés ou non. A mon sens, cela n’annule en rien les autres efforts. Beaucoup d’efforts et quelques fails c’est toujours mieux que QUE des fails non ? Et puis, on fera mieux en 2020!

Et vous, quels sont vos échecs dans la réduction des déchets en 2019 ?