Du 20km de Paris à l’inscription au marathon
Les 20km.. et après?
Après avoir fait la danse de la joie pour avoir survécu aux 20km de Paris, je suis partagée entre brûler mes baskets (les vendre, les donner, les jeter de la Tour Eiffel…) ou continuer à courir. Et oui, après tout, je peux désormais me classer dans la catégorie « coureuse du dimanche ».
Avec un collègue, coureur du dimanche aussi, avec lequel on échange nos victoires (16km de Versailles avec-la-côte-de-la-mort-qui-tue pour lui, les 20km pour moi.), on se dit que l’idéal pour se motiver à continuer de courir, il faudrait trouver d’autres échéances.
Il me parle alors de l’Ekiden de Paris et j’adhère de suite au principe : un marathon en relai par équipe de 7 (3x5km, 2x10km, 1×7.192 km). Bon, y’a plus qu’à monter l’équipe. Un message envoyé aux filles du basket et les volontaires se sont vites manifestées ! Yeay !!
Ekiden de Paris
On est en octobre, la course est début novembre ! Chouette, j’ai une échéance pour me motiver à continuer les runs hebdomadaires d’entrainements. . Que nenni, (« Noooon, yé né pas changéééééééé) je n’aime toujours pas courir donc la flemmingite aiguë me rattrape vite et mes week-ends sont partagés entre ma famille, mon canap’ et le basket (quand même un peu de sport).
Au final je n’arrive à courir qu’une seule fois fin octobre, avec en parallèle mes entrainements de baskets et quelques séances à la salle de sport. Après tout, pas de pression, je ferai le relai « que » de 5km.
Le jour J, je vise quand même de descendre en dessous de 30mn. Je règle ma montre sur la bonne allure et GO. Au bout de quelques mètres, je me rends compte que je me suis trompé dans le réglage de ma montre et donc je ne sais pas à quelle allure je cours (c’est triste d’être dépendante de sa montre). Dans mon désarroi, je me mets à accélérer pour tenir mon objectif.
Au 3ème km, je me rends compte que je suis cramée, je suis contrainte de ralentir.
Une petite mamie est devant moi de quelques mètres et il me reste un km. Je me dis que par fierté, je peux tout donner dans le dernier kilomètre et lui passer devant. Mon souffle, mes jambes et la dernière montée avant l’arrivée en ont décidé autrement. Je finirais donc la course épuisée, derrière la mamie, mais ôh, joie et bonheur, en 28mn !! Objectif atteint, mais dans la douleur.
Ca y est ? Suis-je une runneuse ? Euh.. naaaaaah !!
Avec l’hiver, la pluie, le froid, je ne renfile plus mes baskets, et surtout, cela ne me manque pas !
Donc définitivement non, je suis toujours une coureuse du dimanche !
The inscription
Le nouvel an et ses bonnes résolutions arrivent… ou pas. En réalité, je ne prends jamais de résolutions. Je dois cependant avouer que plus je réfléchis à l’année à venir, plus je me dis que finalement, si je dois faire un marathon, 2018 est la bonne année.
Je m’étais en effet dis après les 20km que je pouvais me fixer comme objectif secret un marathon en 2019. Mais si je fais bébé 2 en 2018, ou que je change de boulot (encore), ou qu’on déménage loiiiiiin (on envisage le Canada), je ne serai jamais en forme en 2019, donc ça reporte à 2020. J’aurais 39 ans, peut -être plus la forme pour reprendre le sport, bref, ça sent le rêve abandonné !
Je mets cet objectif dans un coin de ma tête sans trop y croire car mince, on est déjà en 2018 !!
De retour au travail, mon collègue-runneur-du-dimanche me dit qu’il s’est motivé avec sa copine et que c’est décidé, il fait un marathon au 1er semestre 2018.
C’est le déclic !! Moi aussi !!
Je me dis que si j’arrive à tenir un mois avec 3 runs par semaine je m’inscrits. Je cours 1 fois en janvier. OK, je suis lancée. Finalement, je suis tellement motivée que je m’inscris mi-janvier au marathon de Sénart. Pas loin et surtout pas cher. J’aurai moins mal aux f*** si je ne m’aligne pas sur la ligne de départ (baisse de motivation, blessure…).
Ça y est, je vais faire un marathon !! Enfin, ne nous emballons pas, je suis inscrite et maintenant je dois me préparer. Je passe aux choses sérieuses !